Restaurer le Cameroun à travers 100 propositions

Restaurer le Cameroun à travers 100 propositions

C’est l’ambition du professeur Octave Jokung à travers son ouvrage « 100 propositions pour restaurer le Cameroun – Vision 2040 » qui a été présenté à Douala.

Le 28 mai dernier, l’hôtel Akwa Palace a servi de cadre à une cérémonie de dédicace aussi sobre qu’intellectuellement vibrante : celle de l’ouvrage 100 propositions pour restaurer le Cameroun – Vision 2040, du professeur Octave Jokung Nguena. L’événement a réuni un public éclectique : universitaires, jeunes professionnels, journalistes, anciens étudiants et citoyens engagés, tous venus écouter une voix qui appelle à la lucidité et à l’action.

Dans cet ouvrage de 200 pages publié aux éditions Humanbet, le Pr. Jokung, économiste et mathématicien, dresse un diagnostic sans concession des maux qui minent le Cameroun : mauvaise gouvernance, corruption endémique, impunité ostentatoire, tribalisme, stagnation économique et absence de transformations structurelles.

« Restaurer le Cameroun, ce n’est pas reconstruire ce qui existait, mais bâtir autre chose, en se demandant non pas ce qu’il y avait avant, mais ce qu’il y aura après », a-t-il déclaré devant une salle attentive.

Une vision structurée autour de quatre axes

L’auteur articule ses propositions autour de quatre piliers : le capital humain : éducation, santé, formation ; le capital institutionnel : justice, sécurité, gouvernance ; Les infrastructures : transport, communication, énergie ; La cohérence systémique : articulation entre les trois premiers axes pour garantir une transformation harmonieuse du pays. Selon lui, toute réforme sectorielle doit être pensée dans une logique d’interdépendance : «Si une piste pour développer le capital humain nuit à l’infrastructure, il faut reculer. L’émergence exige une cohérence d’ensemble. »

Un plaidoyer pour le débat d’idées

Dans un contexte électoral marqué par l’absence de débats de fond, le Pr. Jokung a insisté sur l’urgence de se poser les bonnes questions : « Où voulons-nous que ce pays soit dans 15 ou 20 ans ? Il faut sortir du silence et proposer. »

L’intervention de Yann Dimitri Engoue, ancien étudiant de l’auteur, a souligné la portée pédagogique et citoyenne de l’ouvrage : « Ce livre répond à des questions que beaucoup de Camerounais se posent sans toujours trouver les mots ».

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